Depuis la crise financière de 2008, les interventions des banques centrales des pays développés cherchent à stimuler la croissance économique en abaissant les taux de rendement non seulement de la partie court terme de la courbe de rendement, mais aussi sur le long terme. Ces opérations d’assouplissement quantitatif (QE) ont permis aux entreprises et aux consommateurs de financer leurs projets – dont des financements hypothécaires – à des taux historiquement bas. Chacune des institutions centrales avait aussi comme objectif d’abaisser sa devise pour activer les exportations.
Un autre effet des bas taux a été d’inciter les investisseurs à prendre plus de risque pour aller chercher du rendement. Effectivement, nombre d’entre eux se sont engagés dans des placements plus audacieux, comme les actions et les obligations à haut rendement, pour augmenter le potentiel de leur portefeuille.
L’efficacité des politiques monétaires des grandes banques centrales semble s’amenuiser. Pourtant, selon plusieurs économistes, les bases économiques restent relativement saines, même si elles manquent de dynamisme.
Croissance modeste
Aux États-Unis, le produit intérieur brut (PIB) devrait afficher une croissance de 2,0 %1 en 2016, alors que dans la zone euro, il devrait se maintenir à 1,5 %1. Dans les deux cas, la croissance devrait être alimentée par la demande intérieure.
Au Canada, la croissance du PIB devrait se situer à 1,4 %2. La faiblesse de notre devise pourrait contribuer à faire croître le secteur manufacturier, entre autres, augmentant ainsi nos exportations pour compenser le manque à gagner du secteur de l’énergie.
Réactions en Chine
Les données publiées continuent de mettre en évidence le ralentissement marqué de l’économie chinoise. En février dernier, l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier a reculé pour le septième mois consécutif, tombant à 493 par rapport à 49,43 en janvier. Un chiffre inferieur à 50 indique une contraction de l’activité économique. Les autorités chinoises ont décidé de prendre de nouvelles mesures pour stimuler la croissance, notamment en diminuant la mise de fonds minimale nécessaire pour l’acquisition d’une nouvelle propriété.
1 PIMCO Cyclical Outlook, March 2016
2 Rapport sur la politique monétaire, Banque du Canada, janvier 2016
3 Global Economic Indicators, Yardini Research Inc., April 2016.
Saisir les opportunités
Nos gestionnaires anticipent une année où les marchés seront particulièrement volatils, alors que les rendements des différentes classes d’actifs devraient rester modestes. Cette volatilité peut cependant créer des occasions pour nos gestionnaires. Considérant la performance du Portefeuille privé FDP Répartition tactique d’actifs, qui représente 10 % du portefeuille global de nos clients en Gestion privée de portefeuilles et en Gestion privée en titres, notre approche demeure proactive et nous cherchons à tirer profit des meilleures opportunités de ces mouvements de marché.
N’hésitez pas à consulter votre conseiller ou votre gestionnaire conseil pour discuter de toute question relative à votre portefeuille de placement. N’oubliez pas que votre stratégie de placement a été soigneusement établie en fonction de votre tolérance au risque et de vos objectifs financiers à long terme. Soyez assuré que nous restons vigilants face à l’évolution des marchés et que notre objectif premier est de protéger votre portefeuille.
Robert Naoum, B.A.A., CIMMD
Conseiller en gestion de portefeuille