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Yann Furic
B.B.A., M. Sc., CFAMD

Gestionnaire principal, répartition d’actifs et stratégies alternatives

Les Bourses mondiales poursuivent leur mouvement haussier

Les indicateurs économiques continuent dans l’ensemble de s’améliorer, ce qui signale une certaine reprise de l’économie mondiale. De leur côté, les indices boursiers globaux ont poursuivi leur progression, récupérant ainsi une autre partie des pertes subies dans la foulée des mesures de confinement mises en place en raison de la pandémie de la COVID-19.

Zoom sur le mois dernier

Survol des bourses mondiales*
  • L’indice phare de la Bourse canadienne, le S&P/TSX, a crû de 4,5 % en juillet, pour un rendement de -3,3 % lors des sept premiers mois de 2020.
  • Aux États-Unis, le S&P 500 a gagné 4,1 % pendant que le Nasdaq grimpait de 5,3 %, ce qui porte leur rendement de l’année à 5,8 % et 24,5 %.
  • Les Bourses internationales ont aussi affiché des résultats positifs durant la période, l’indice EAFE ayant progressé de 0,9 %, pour un résultat cumulatif de -5,9 % jusqu’ici cette année.
  • Les actions des pays émergents se sont appréciées de 7,4 % en juillet (+1,8 % en 2020) et celles de la Chine ont augmenté de 7,9 % (+17,2 % en 2020).

*Tous les chiffres de cette section sont en devise canadienne. Source : Bloomberg, sauf si indiqué différemment,

Événements marquants

  • La plupart des pays et régions du monde sont en déconfinement, certains étant plus avancés que d’autres; l’Europe et l’Asie semblent bien s’en tirer, mais nos voisins du sud font face à un accroissement du nombre de nouveaux cas de COVID-19 dans les États qui ont rouvert trop vite.
  • Les statistiques économiques récemment publiées sont meilleures qu’anticipé, mais quelques données à plus haute fréquence, telles les réservations en ligne au restaurant par OpenTable et la consommation d’essence, laissent entrevoir que la réouverture de l’économie aux États-Unis se fait lentement et pourrait prendre du temps.
  • Les résultats des entreprises au second trimestre se sont révélés supérieurs aux prévisions.
  • En réaction à la crise sanitaire actuelle, les banques centrales ont procédé à l’injection massive de liquidités dans les marchés financiers; elles ont également réduit considérablement leurs taux directeurs, qui devraient rester bas aussi longtemps que l’inflation ne dépassera pas les cibles de façon continue.
  • Les gouvernements ont implanté des mesures de soutien permettant aux entreprises et aux travailleurs de toucher un revenu alors que l’économie était en pause; certaines d’entre elles ont été renouvelées au Canada pendant qu’aux États-Unis, les politiciens tardent à s’entendre sur un nouveau plan, ce qui pourrait nuire à la reprise.
  • Alors que la création de 1,48 million d’emplois était anticipée aux États-Unis en juillet, ce sont plutôt 1,76 million de nouveaux postes qui ont été comblés au cours du mois; le taux de chômage est ainsi passé de 11,1 % à 10,2 %.
  • Les données sur l’emploi ont également surpris chez nous, plus de 418 000 Canadiens ayant repris le travail, alors que les projections se chiffraient à 380 000, ce qui a fait baisser le taux de chômage au pays de 12,3 % à 10,9 %. (Sources : Statistique Canada et Refinitiv)
  • Le prix de l’or a fortement augmenté en juillet, franchissant même pour la toute première fois la marque des 2 000 $ US l’once.
  • Les obligations fédérales du Canada, toutes échéances confondues, ont affiché un rendement de 0,3 % ce mois-ci et elles ont progressé de 8,1 % depuis le début de 2020. (Source : Canaccord Genuity)

Panorama financier stratégie

Notre veille stratégique

Principaux risques

Voici quelques risques que nous surveillerons de près dans le contexte actuel.

  • La récession provoquée par la pandémie de la COVID-19 pourrait se prolonger et entraîner une dépression économique, surtout si une seconde vague de grande ampleur survenait et nécessitait la remise en place des plans de confinement.
  • Les conséquences négatives persistantes de la crise sanitaire sur la confiance des consommateurs seraient susceptibles de causer une diminution de leurs dépenses sur une longue période, ce qui ferait perdurer la récession.
  • Les différends commerciaux entre la Chine et les États-Unis ne semblent pas sur le point de se régler et il demeure toujours possible que les tensions entre les deux superpuissances s’amplifient et nuisent à l’économie mondiale.
  • Les élections américaines et l’incertitude qu’elles suscitent auraient des répercussions sur le taux d’imposition des sociétés et la réglementation des géants de la technologie.
  • Si le développement d’un traitement ou d’un vaccin contre la COVID-19 se prolongeait au-delà du premier trimestre de 2021, la crise s’étirerait et la volatilité s’accentuerait sur les marchés.

Indicateurs fondamentaux

Divers indicateurs économiques se sont améliorés en juillet.

Croissance des profits

Elle s’est améliorée, les résultats trimestriels des entreprises s’étant avérés meilleurs qu’anticipés.

François Landry
CFAMD

Vice-président du conseil d'administration, Financière des professionnels - Gestion privée

Nos stratégies
(horizon 6 à 12 mois)

Nous conservons pour le moment un positionnement tactique neutre dans le Portefeuille privé FDP Répartition tactique d’actifs, soit 55 % d’actions et 45 % d’obligations.

Les marchés financiers ont récupéré plus rapidement que nous anticipions le recul causé par la pandémie. Les investisseurs sont en général très optimistes et les niveaux des indices escomptent en grande majorité le retour à la normale des économies. Nous sommes d’avis que plusieurs incertitudes persistent et militent à court terme pour une vigilance continue et par conséquent, un positionnement plus neutre à court terme nous semble approprié.

Toutefois, sur un horizon de plus de 12 mois, nous sommes plus optimistes concernant une surpondération en actions, compte tenu du faible niveau systémique des taux d’intérêt et des perspectives d’une croissance plus soutenable des profits dans un contexte de normalisation de la crise sanitaire.

La répartition géographique des titres boursiers au sein de nos portefeuilles a peu changé durant la dernière période.

  • La sous-pondération en actions canadiennes a été réduite, bien que le poids des titres du secteur bancaire canadien ait augmenté.
  • Nous maintenons une surpondération en actions américaines et au sein de celles-ci, nous avons acquis des titres du secteur des produits industriels, qui devraient profiter d’une éventuelle reprise économique et des dépenses annoncées dans les infrastructures.
  • Nous conservons une position neutre en actions des régions représentées dans l’indice EAFE (Europe, Australasie, Extrême-Orient), en raison des mesures fiscales instaurées en Europe et de la réouverture des économies de la zone euro.
  • Enfin, notre position neutre sur les marchés émergents demeure à la lumière de l’accroissement des tensions entre Pékin et Washington, une situation qui devrait se prolonger jusqu’aux élections présidentielles américaines de novembre.

François Landry, CFA
Vice-président et chef des placements

Yann Furic, B.B.A., M. Sc., CFA
Gestionnaire principal, répartition d’actifs et stratégies alternatives


Source des données : Bloomberg

Les informations contenues aux présentes proviennent de sources que nous jugeons fiables; toutefois, nous n’offrons aucune garantie à l’égard de ces informations et elles pourraient s’avérer incomplètes. Les opinions exprimées sont basées sur notre analyse et interprétation de ces renseignements et ne devraient en aucun cas être considérés comme une recommandation. Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller en gestion de patrimoine ou votre spécialiste en matière fiscale, comptable ou juridique.

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