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Malgré l’incertitude ambiante, les actions et les obligations ont démontré une fois de plus leur fort degré de résilience durant la période s’étendant du 1er janvier au 30 juin 2017.

Titres à revenu fixe

Profitant d’une tendance baissière imprévue des taux, les titres obligataires ont connu une performance intéressante dans l’ensemble, l’indice S&P FTSE TMX Univers ayant progressé au-delà des attentes. Les obligations corporatives sont celles qui ont le plus contribué au rendement de cette classe d’actif.

Parmi les facteurs qui expliquent l’étonnante diminution des taux obligataires, mentionnons la réduction des anticipations d’inflation découlant notamment des difficultés de l’administration Trump à instaurer ses mesures procroissance et de la publication de statistiques économiques décevantes aux États-Unis. La courbe des taux s’est par ailleurs aplanie durant le semestre et les taux de long terme n’escomptent pas une accélération de la croissance économique.

Les conditions actuelles nous incitent à faire preuve de prudence en ce qui a trait aux obligations détenues dans nos portefeuilles. Nous entendons aussi favoriser une bonne diversification géographique afin de pallier aux taux nominaux très faibles en vigueur dans les pays industrialisés. La direction des taux a connu un virage vers la fin du semestre, en lien avec les indications des banques centrales. Il est de plus en plus clair que les mesures d’urgence mise en place depuis 2008 seront graduellement retirées.

Progression des marchés obligataires - 31 décembre 2016 au 30 juin 2017
Progression des marchés obligataires du 31 décembre 2016 au 30 juin 2017

Actions canadiennes

La Bourse canadienne a enregistré un faible rendement durant le semestre, et ce, malgré une croissance économique appréciable et le fait que les entreprises du pays aient déclaré des bénéfices par action de plus de 30 % au premier trimestre. Face à la baisse du prix du pétrole, la surévaluation du secteur immobilier et la renégociation de l’ALENA, les investisseurs ont semblé démontrer peu d’intérêt envers les titres boursiers du Canada.

Nous croyons que le marché canadien pourrait rebondir d’ici la fin de 2017, mais les perspectives à plus long terme sont plus incertaines, en raison de sa concentration élevée dans les secteurs du pétrole et des banques, dont la croissance sera plus contraignante. À la lumière de ces observations, nous prévoyons continuer à suivre une stratégie plutôt défensive du côté des actions canadiennes, en mettant l’accent sur les titres plus liquides et ceux de sociétés de grande capitalisation ayant des caractéristiques de croissance soutenue et présentant un solide bilan financier.

Progression des actions canadiennes et américaines - 31 décembre 2016 au 30 juin 2017
Progression des actions canadiennes et américaines du 31 décembre 2016 au 30 juin 2017

Actions globales (incluant les actions américaines)

Les actions mondiales ont affiché les meilleurs résultats pour la période, particulièrement celles des pays d’Europe et émergents. Propulsée par le secteur des technologies, la Bourse des États-Unis a dégagé un rendement élevé, malgré l’opinion des investisseurs à l’effet que les titres américains sont dispendieux.

Progression des actions mondiales - 31 décembre 2016 au 30 juin 2017
Progression des actions mondiales du 31 décembre 2016 au 30 juin 2017

Selon nous, il ne faut cependant pas négliger Wall Street, en raison des baisses d’impôt qui viendront éventuellement et qui devraient stimuler la croissance économique de nos voisins du sud. Nous sommes également d’avis que les titres européens recèlent de très bonnes occasions, compte tenu des profits annoncés et du contexte politique en zone euro qui devient moins risqué.

Des titres boursiers de différentes régions du monde se retrouvent présentement dans nos portefeuilles, ce qui nous permet de compter sur une excellente diversification. Nous prévoyons continuer de profiter de l’engouement pour les actions étrangères aussi longtemps que les opportunités seront au rendez-vous.

Plus de détails sur le rendement des marchés dans la section Chiffres et graphiques.

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